a demandé selon quelles références évaluer la mortalité si on ne peut pas se référer à la létalité de la grippe saisonnière. En outre, on ne peut pas la calculer par rapport au nombre de personnes atteintes, que l'on connaît mal en raison de l'importance des formes asymptomatiques.
Cependant, en dépit de certaines particularités quant à des formes graves, la grippe H1N1 semble moins grave qu'une grippe saisonnière.
Il s'est demandé si l'on n'avait pas sous-estimé l'« exemple incomparable » des pays de l'hémisphère austral qui ont été touchés avant l'Europe. On n'a en effet pas perçu une diminution du niveau de vigilance en France, alors même qu'il était apparu que la grippe touchait l'Europe dans les mêmes conditions que les pays de l'hémisphère austral.
Rappelant les annonces d'une nouvelle vague en janvier, puis en février et en mars, sans que celle-ci n'ait eu lieu, il a observé que les virologues disent la grippe imprévisible, mais font des prévisions quand même.