a indiqué que le risque de développement d'une résistance à l'antiviral n'existe que quand le médicament est prescrit à une personne infectée. La surmédication d'une personne saine pose d'autres problèmes mais ne risque pas de rendre le virus résistant au traitement. On constate une résistance au Tamiflu chez 0,4 % des adultes et 5,4 % des enfants, ces taux étant les mêmes dans les pays où le médicament est peu prescrit et dans ceux où il l'est de manière importante, comme le Japon. Au cours de la pandémie, treize souches résistantes au traitement ont été identifiées mais elles n'étaient pas en capacité de se propager. Le virus A (H1N1)v a des caractéristiques distinctes de ceux d'une grippe saisonnière en ce qu'il est peu violent mais s'aggrave avec le temps alors que les autres grippes sont en général violentes mais courtes. Ces caractéristiques justifient le recours au traitement antiviral préemptif et à pleine dose, tel qu'il a été préconisé par les autorités sanitaires.