Je tiens à rappeler à mes collègues qui s'expriment au nom des salariés que la majorité de ces derniers ne sont pas syndiqués.
Dans les territoires ruraux comme celui que je représente, ce sont plutôt les patrons qui, du fait de la pénurie de travailleurs, courent après les salariés. Au risque de vous décevoir, mes chers collègues, dans un tel contexte, les salariés n'ont besoin ni des syndicats ni des parlementaires que nous sommes pour négocier leur salaire actuellement.
Prenons garde aux généralisations et aux prises de position quelque peu caricaturales des syndicats, qui ne sont absolument pas représentatives de la situation de tous les salariés ni de toutes les entreprises de notre pays.