Bien entendu, l'hémicycle est le lieu d'expression des points de vue. Comme l'a dit Mme la rapporteure, ce projet de loi est bien une transposition de l'ANI, qui a été signé par les organisations, même si toutes ne l'ont pas fait. Quant au périmètre, il a été fixé par le Gouvernement.
Aujourd'hui, tous les éléments sont sur la table pour examiner cet accord national interprofessionnel. La commission des affaires sociales a été très claire concernant la méthode adoptée, sur laquelle il n'y a pas eu de discussion. Il s'agissait de rester fidèle aux accords signés, et non pas au texte voté par l'Assemblée nationale, conformément à la demande des syndicats signataires. Tel est le cadre général.
Tous les amendements proposés peuvent ouvrir le débat et permettre l'expression du point de vue des uns et des autres. Pour autant, quand Mme la rapporteure répète que nous restons fidèles à la ligne de conduite de la commission, cela me semble cohérent.
Il nous faut avancer ! Nous ne sommes pas là pour refaire tous les débats ! Le sujet des salaires est un sujet d'actualité, tout comme celui des retraites. À cet égard, je pense au lancement, hier soir, de la conférence sur les retraites et les outils qui seront mis en place. Je veux simplement repositionner le débat qui nous occupe cet après-midi, à savoir la transposition de l'ANI.