Les écarts de salaires se creusent dans les grandes entreprises.
Ainsi, selon l'ONG Oxfam, dans les cent plus grandes entreprises françaises, les dirigeants gagnent désormais 97 fois le salaire moyen de leurs salariés, contre 64 fois voilà dix ans.
L'organisation de lutte contre les inégalités dénonce que, entre 2009 et 2021, les salaires des PDG ont augmenté de 66 %, contre 14 % pour la part redistribuée aux salariés.
Le Président de la République, qui a fait du ruissellement une pierre angulaire de sa politique de soutien aux entreprises, a déclaré que, lorsque les écarts atteignent de telles proportions, on ne peut plus les expliquer.
En France, les inégalités de salaire se creusent entre les grandes entreprises françaises, notamment dans les entreprises Teleperformance, Stellantis et Dassault Systèmes.
La faible augmentation des salaires, combinée à la hausse de l'inflation, a entraîné une diminution du salaire réel de l'ensemble des travailleurs de ce pays.
Pour toutes ces raisons, nous proposons, avec cet amendement, de conditionner l'exonération de cotisations sociales de la prime de partage de la valeur à un écart maximum d'un à vingt entre le salaire minimal et le salaire maximal versés au sein de l'entreprise.