Nos collectivités connaissent un effet ciseaux, que les efforts de gestion qu’elles consentent – contrairement à d’autres… – masquent encore dans les ratios. Elles ne représentent que 8, 4 % de la dette publique et ne sont en rien responsables de notre déficit public excessif. Elles subissent, avec notamment une hausse substantielle de leurs charges, un tassement de leur autofinancement, qui va considérablement limiter l’investissement public dans notre pays. C’est une faute de condamner le seul moteur public qui fonctionne encore.
En conséquence, notre groupe, comme il l’avait déjà fait en 2022, en responsabilité, propose l’adoption du texte modifié, lequel doit insuffler une exigence nouvelle et tenue et offrir une sage voie démocratique.