Intervention de Pascal Savoldelli

Réunion du 16 octobre 2023 à 16h00
Programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027 — Rapport annexé

Photo de Pascal SavoldelliPascal Savoldelli :

Je reviens à cette mesure fiscale de 2023. Le signal que vous donnez nous semble dangereux : plus le taux facial serait haut, plus l’évitement de l’impôt serait légitime.

Monsieur le ministre, nous sommes ici pour faire la loi, l’écrire et en débattre. Nous ne sommes pas en train de distribuer des tracts.

Cependant, nous voulons vous poser une question : que ferez-vous des économies que vous inscrivez dans le projet de loi jusqu’en 2027 ? Il serait bon que nous le sachions : cela nous aiderait à préparer le projet de loi de finances, compte tenu de la trajectoire que vous définissez ici.

Pouvons-nous collégialement avoir un certain nombre d’informations sur les économies que vous envisagez de faire d’ici à 2027, au-delà du seul projet de loi de finances pour 2024 ? Autant que nous y voyions clair sur le cap vers lequel vous vous dirigez !

Vous nous expliquez que la charge des intérêts de la dette va augmenter, passant à 74 milliards d’euros d’ici à 2027, soit 21, 5 milliards d’euros de plus que vos projections pour 2024. Cela devrait inquiéter tout le monde !

Pourrions-nous avoir des éléments sur le coût de la dette ? Celui-ci va dépasser le budget de l’éducation nationale, ce qui est tout de même assez extraordinaire. Il n’y a pas de quoi en tirer gloriole.

C’est la raison pour laquelle nous demandons la suppression de cette phrase, qui figurait certes dans les documents et les programmes électoraux, mais qui relève plus de la propagande que de la réalité.

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