Nous avons présenté une motion au début de l’examen de ce texte parce que nous avions bien compris que la rédaction resterait en l’état, qu’aucun amendement ne serait adopté et que votre projet de société n’était pas le nôtre, chers collègues. De fait, nous sommes pour l’augmentation des salaires, alors que vous êtes pour le versement aux salariés de primes, lesquelles, il faut tout de même le rappeler, ne sont pas pérennes.
Monsieur le ministre, après votre catastrophique – il faut bien le dire –, réforme des retraites, par laquelle vous avez fait payer durement la note aux salariés en les conduisant à travailler deux ans de plus, vous persévérez dans votre logique de dispositifs d’intéressement, de participation, d’épargne salariale et d’actionnariat… À vous écouter, nous avons presque l’impression que vous partagez les richesses des entreprises avec les salariés… Presque !