Cet amendement de repli vise à limiter à une année les exonérations de cotisations sociales accordées dans le cadre du versement de la prime de partage de la valeur.
En effet, cette prime n’est ni pérenne ni équitable, et il est nécessaire d’empêcher qu’elle se substitue à une hausse des salaires.
Au-delà de cet amendement, je suis étonnée d’entendre des collègues continuer à parler toujours de nouvelles primes désocialisées, défiscalisées. On ne peut pas payer les salariés à coups de primes !
Une prime est parfaitement aléatoire : un salarié peut la toucher une année, mais plus l’année suivante, en fonction de critères sur lesquels il n’a souvent pas grand-chose à dire. J’aimerais donc que l’on arrête de parler de primes.
Tout à l’heure, je vous ai entendue, madame la rapporteure, parler, au sujet de la prime de partage de la valeur, de « plébiscite ». Elle serait plébiscitée pour être facile d’usage, désocialisée, défiscalisée…
Mais par qui est-elle plébiscitée dans le cadre de l’ANI ? Par les organisations syndicales de salariés ?