C'est précisément la raison pour laquelle je vais voter certains de ces amendements.
Je n'ai vraiment aucun goût pour les obligations de cette nature. Mais l'enjeu aujourd'hui est le suivant, je le répète : que répondons-nous à nos concitoyens qui n'ont pas de médecin et ne peuvent pas se faire soigner ? Que répondons-nous à nos concitoyens qui, lorsqu'ils ont un pépin après vingt heures ou vingt et une heures, ne trouvent pas de solution, entre des urgences hospitalières qui ne sont plus toujours ouvertes à tout le monde et des médecins qu'ils ne peuvent plus consulter ? Que leur répondons-nous ? Que nous proposez-vous ?
Les médecins ne veulent pas de coercition ; ils entendent conserver leur liberté d'installation. On peut bien sûr le comprendre. On comprend aussi les citoyens qui ne peuvent plus se soigner correctement, faute de médecins. Très bien : mais, une fois que l'on a compris tout le monde, qu'est-ce qu'on fait ?