… qu'en définitive l'État leur devrait plutôt de l'argent !
Ensuite, on évoque les jeunes médecins qui n'ont pas très envie d'aller dans certains territoires. L'enjeu, à cet égard, c'est l'organisation des études de médecine, et ce depuis la première année : le meilleur moyen pour qu'un médecin souhaite s'installer dans une région, c'est qu'il en soit originaire. En ce sens, nous avons un très gros effort à faire.
Si plus de jeunes de mon département de la Nièvre accomplissent des études de médecine, ils s'y installeront beaucoup plus facilement que d'autres. §En la matière, nous payons sûrement des inégalités anciennes ; il est grand temps de rétablir une véritable équité, en donnant les mêmes chances aux jeunes de tous les territoires. C'est un axe sur lequel il est urgent de travailler.
À l'inverse – M. Jomier le souligne avec raison –, les mesures coercitives ne serviront à rien.
Enfin, je déplore que l'on n'attende pas de voir les effets de diverses dispositions déjà votées, à commencer par la quatrième année de spécialité en médecine générale. Des docteurs juniors vont accomplir une dernière année en ambulatoire dans les territoires…