En écoutant ce débat, on a l'impression qu'il y a, d'un côté, des territoires sur-dotés et, de l'autre, un vaste désert médical. Mais un tel tableau gomme de nombreuses nuances : ainsi, ne serait-ce que pour atteindre la moyenne nationale, le département dont je suis l'élu devrait doubler son nombre de médecins généralistes. Certains déserts sont encore plus asséchés que les autres !
Pour ma part, je suis favorable à une régulation résultant d'une concertation avec les professionnels de santé et acceptée par eux ; un tel travail a pu être mené à bien le 21 juillet dernier avec les chirurgiens-dentistes, dans le cadre de leurs discussions avec la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam).
J'observe aujourd'hui que, malgré les nombreuses demandes formulées, les fortes pressions exercées et les graves difficultés auxquelles nous faisons face, nous n'arrivons pas à aboutir sur ce sujet avec les médecins généralistes. C'est la raison pour laquelle, en attendant un tel accord, en attendant une régulation acceptée par les professionnels, je voterai, à titre personnel, en faveur de ces amendements.