Le Gouvernement est également défavorable à ces deux amendements.
Certains jeunes font le choix de devenir médecins, mais ne souhaitent pas pour autant exercer devant des patients. Ils le revendiquent très clairement ainsi : c'est un choix qu'il nous faut respecter.
J'ajoute que nous avons besoin de ces médecins de santé publique. Je peux vous assurer que, dans mon ministère, nous sommes bien heureux de pouvoir disposer de ces professionnels spécialisés, qui nous aident à travailler sur un certain nombre de sujets.
Nous devons respecter le choix de ces jeunes qui s'engagent dans certaines spécialités : ils n'ont pas été formés pour exercer en tant que médecins généralistes.
Puisque j'ai été interpellée à plusieurs reprises sur les solutions qu'il conviendrait de mettre en place, je vais tâcher d'apporter des réponses.
Mesdames, messieurs les sénateurs, l'équation est simple : 87 % de la France est un désert médical.