Je veux dire ma satisfaction quant au contenu de cet article. Depuis trois ans, j'ai interpellé à plusieurs reprises les ministres successifs sur l'expérimentation qui nous est proposée. En effet, le Cher fait partie des départements les plus affectés par le manque de professionnels, tant généralistes que spécialistes, mais également par le nombre de fermetures d'officines de pharmacie – cinq en 2022 et déjà deux en 2023.
Comme Isabelle Chopineau, pharmacienne dans le Cher, avec laquelle je travaille depuis quatre ans, je suis convaincue de l'impérieuse nécessité de permettre à une officine socle de s'associer à une officine annexe pour en éviter la fermeture définitive.
Cette question concerne pleinement l'aménagement du territoire puisque nous parlons ici de proximité. En effet, il y va aussi de l'accès aux soins de nos habitants, d'autant plus que les pharmaciens ont vu leur périmètre d'intervention élargi. Nous sommes donc prêts pour l'expérimentation. Ne laissons pas s'installer la désertification pharmaceutique ! C'est ainsi que je concluais mon intervention, il y a déjà plus d'un an, et je le réitère ce soir avec force : il y a urgence !