Cet amendement vise à aligner l’objectif d’évolution des dépenses réelles de fonctionnement sur l’inflation. Il s’inscrit d’ailleurs dans la continuité des propos tenus par nos collègues communistes.
Certes, des efforts ont été consentis par rapport à la logique qui prévalait dans les contrats de Cahors. Pour autant, la situation est inquiétante pour tous les niveaux de collectivités territoriales, qu’il s’agisse du bloc communal, des départements ou des régions.
Les collectivités ne sont pas responsables de l’endettement de notre pays. Elles constituent les premiers investisseurs publics et les premiers amortisseurs sociaux. Il convient dès lors de les accompagner dans la période extrêmement tendue que nous traversons, marquée par une inflation beaucoup plus élevée que celle que nous connaissions voilà quelques années lorsque les accords de Cahors avaient été mis en œuvre.
C’est pourquoi il nous semble nécessaire que les collectivités soient davantage soutenues et que leurs dépenses de fonctionnement soient alignées sur le niveau de l’inflation.
Tel est l’objet de cet amendement. Nous espérons qu’il sera largement soutenu : il correspond à une attente partagée par tous les élus locaux, quelle que soit leur sensibilité, comme nous avons pu le constater sur le terrain ces dernières semaines. Je souhaite donc que cette demande, largement partagée, soit entendue par le Gouvernement et par la commission.