La rapporteure a indiqué que les organisations infirmières ne souhaitaient pas une ouverture large du dispositif d’infirmier référent, ce qui est tout à fait juste. Elles nous ont dit la même chose, mais elles ont aussi estimé que la limitation de la mesure aux seuls patients en ALD – Daniel Chasseing vient d’évoquer ce point – était trop restrictive.
Un certain nombre de patients chroniques, en perte d’autonomie, ont des pathologies qui ne relèvent pas d’une ALD mais ont besoin, par exemple, de pansements complexes pendant une durée de six ou huit mois : ils devraient pouvoir bénéficier du dispositif.
L’amendement prévoit que ces patients puissent déclarer un infirmier référent, sans en faire une obligation.