Je voudrais faire deux remarques pour répondre à notre collègue Patrice Joly.
Tout d’abord, la proximité doit rimer avec la qualité des soins. Il ne faut jamais l’oublier. Si une maternité ne pratique pas assez d’accouchements, les patientes ne seront pas bien prises en charge. M. Joly a fait référence au Morvan. Nous avons participé à des visioconférences ensemble, avec l’ARS, pour trouver des solutions. Je dois saluer les efforts réalisés. La mise en place d’un service mobile d’urgence et de réanimation (Smur) obstétrical vise à apporter une réponse à ces femmes qui souhaitent une solution satisfaisante, tant pour l’enfant à naître que pour la mère.
Ensuite, en ce qui concerne les délais de soins et les pertes de chance, n’oublions pas que la période du Covid et du confinement n’est pas si lointaine. Si l’hôpital a tenu pendant cette période, c’est parce que les interventions programmées ont été repoussées, ce qui a déclenché une perte de chances, d’autant plus qu’il n’y avait plus de prévention non plus. Il a fallu des mois pour rattraper le retard accumulé. Il ne faut pas l’oublier, même si je vous rejoins, monsieur Joly, sur le constat que le délai pour obtenir un rendez-vous s’est accru.
La contrainte suscite l’imagination : nous devons travailler ensemble pour faire en sorte que les patients bénéficient, autant que possible, de possibilités de recours aux soins égales sur tout notre territoire.