Intervention de Mathilde OLLIVIER

Réunion du 30 octobre 2023 à 16h00
Interdiction de l'usage de l'écriture inclusive — Adoption d'une proposition de loi dans le texte de la commission modifié

Photo de Mathilde OLLIVIERMathilde OLLIVIER :

Au cours des derniers siècles, la règle du masculin qui l'emporte sur le féminin s'est progressivement imposée dans l'écriture de notre langue. Voilà trois siècles, Nicolas Beauzée, ancien professeur et académicien, justifiait ainsi cette domination : « le genre masculin est réputé plus noble que le féminin à cause de la supériorité du mâle sur la femelle » §

J'y insiste : « À cause de la supériorité du mâle sur la femelle ». Voilà le type de discours qui a contribué, il y a quelques siècles, à imposer cette règle de grammaire.

Ainsi, j'ai décidé de faire de ce discours une ode à l'égalité. §Oui, parler d'écriture inclusive, c'est en réalité évoquer ce chemin vers l'égalité femmes-hommes.

Et lorsque des linguistes, des féministes, le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes, la Belgique ou encore le Canada préconisent l'utilisation de l'écriture inclusive en français, que faites-vous ? À rebours de l'histoire, vous souhaitez l'interdire.

L'écriture inclusive n'est pas une obligation. Mais lorsque les femmes se révèlent moins enclines à répondre à une annonce de recrutement qui utilise le masculin générique

1 commentaire :

Le 03/11/2023 à 16:40, conservateur5 a dit :

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Le Canada, un exemple de pays ravagé par les idéologies d'extrême gauche. C'est un avertissement pour tous les autres.

Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui

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