Je comprends la nécessité d’un dialogue sur cette expérimentation en cours jusqu’en 2025, mais cela ne mérite pas d’être écrit dans la loi.
Les ARS assurent déjà ce dialogue avec les professionnels, mais aussi avec les associations de prévention, sur l’offre de réduction des risques et des dommages et sur l’offre de soins en faveur des usagers de drogue dans leur territoire. Dans ce cadre, les haltes « soins addictions » sont évoquées, puisqu’elles font partie des outils existants.
Au-delà de ces échanges réguliers, les travaux en cours dans le cadre du renouvellement des schémas régionaux de santé ont été de nouveau l’occasion d’interroger le diagnostic et l’offre de chaque territoire sur la problématique des addictions, dans le cadre d’une large concertation avec les parties prenantes. Grâce à ce travail, des projets de haltes « soins addictions » émergent, à des stades plus ou moins avancés, pour enrichir l’expérimentation. Nous examinerons ces projets avec intérêt lorsque nous en serons saisis par les autorités régionales.
L’avis est défavorable.