Qu'elle soit légale ou illégale, l'immigration bute sur la loi des grands nombres. C'est la première raison pour laquelle nous souhaitons la suppression de l'article 3, qui a pris, certes, une dimension un peu totémique, mais sur laquelle je souhaite revenir quelques instants.
On ne peut pas, dans un même texte, prétendre à la fois lutter contre l'immigration illégale et ouvrir une brèche pour celle-ci. La fraude ne peut pas être une voie de régularisation, parce que cette facilité reviendrait à créer un appel d'air.