Intervention de Anne SOUYRIS

Réunion du 7 novembre 2023 à 14h30
Immigration et intégration — Article 1er İ

Photo de Anne SOUYRISAnne SOUYRIS :

Concrètement, la suppression de l'AME pour ses bénéficiaires signifierait un retard de prise en charge, voire l'arrêt de leurs traitements.

Concrètement, pour la santé publique, la suppression de l'AME signifierait, plus qu'un état de santé extrêmement dégradé pour les bénéficiaires, la propagation de maladies infectieuses. « Leur santé, c'est aussi la nôtre », rappelaient 3 000 soignants dans Le Monde.

Concrètement, pour les finances publiques, le budget de l'AME est de 1, 2 milliard d'euros en 2023, soit 0, 47 % du budget de l'assurance maladie. La suppression de l'AME créera sans aucun doute une charge supplémentaire pour les hôpitaux via les permanences d'accès aux soins qui s'occuperont de problèmes de santé aggravés, car pris en charge trop tard, rendus vitaux et urgents.

« Nous sommes à un carrefour. D'un côté la fraternité, qui féconde de bonté la communauté humaine ; de l'autre l'indifférence, qui ensanglante la Méditerranée. Nous sommes à un carrefour de civilisations. Ou bien la culture de l'humanité et de la fraternité, ou la culture de l'indifférence : que chacun s'arrange comme il le peut. » Voilà ce que disait le pape François à Marseille, en septembre. §

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