Intervention de Anne SOUYRIS

Réunion du 7 novembre 2023 à 14h30
Immigration et intégration — Article 1er İ

Photo de Anne SOUYRISAnne SOUYRIS :

C'est le même combat, car, si l'AME disparaissait, il faudrait tout de même sauver un certain nombre de principes majeurs. Aussi vais-je vous parler des affections de longue durée (ALD), mes chers collègues.

Les personnes qui souffrent d'ALD sont parmi les plus vulnérables de notre société. Ces affections souvent chroniques affectent la qualité de vie de milliers de personnes, qui font face à des défis médicaux constants et à des coûts de traitement élevés.

En intégrant les ALD dans le bénéfice de l'aide médicale d'urgence, nous leur offrons un filet de sécurité crucial en cas d'urgence médicale liée à leur affection sous-jacente. Cela leur garantira de recevoir rapidement les soins nécessaires.

L'intégration des ALD dans le dispositif d'aide médicale d'urgence procède d'une démarche de prévention. Les personnes atteintes d'ALD sont plus susceptibles de développer des complications graves en cas de non-assistance rapide. En fournissant une assistance précoce, nous pouvons éviter des hospitalisations plus coûteuses et potentiellement des pertes de vies humaines. C'est donc un investissement à long terme dans la santé et dans la réduction des coûts pour le système de santé.

Une fois de plus, ce sont la question de la chronicité et celle de la définition des maladies graves qui se posent : à quel moment une maladie devient-elle grave ? Au moins, l'ALD a une définition claire…

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion