J'ai bien compris dans quel état d'esprit les membres du groupe communiste ont invité le Sénat à adopter leur amendement ainsi sous-amendé ; ce n'est évidemment pas un blanc-seing pour le vote du présent texte ou même de l'article 1er.
Madame Cukierman, je tiens à vous remercier de votre honnêteté intellectuelle. Nous sommes parvenus à trouver un compromis sur ce sujet, dans un esprit républicain.
À l'instar de Mme Gatel, je n'ai pas compris toutes les interventions qui ont suivi la vôtre. Je déduis simplement de ces circonvolutions que certains cherchent toutes les raisons de ne pas voter ces dispositions.
Je regrette ce manque d'ouverture, d'autant plus que, pour ce qui concerne l'apprentissage de la langue française, nous nous apprêtons à examiner l'article 2, que le Sénat va, je l'espère, rétablir. Cet article permet aux travailleurs étrangers de suivre des cours de français pendant leurs heures de travail, ce qu'aucun gouvernement n'a jamais fait – nous en parlerons dans quelques instants.
(Marques d'approbation sur des travées des groupes CRCE-K et Les Républicains.) Nous avons fixé un objectif très noble – pour obtenir une carte de séjour pluriannuelle, il faut passer un examen de français – et prévu des moyens qui le sont tout autant, à savoir la gratuité des cours. La République s'en trouvera grandie.