Nous avons un débat politique, qui permet d'exposer différents projets de société.
Pour ma part, je ne fais pas partie de ceux qui caricaturent et généralisent : non, tous les patrons de notre pays ne sont pas des patrons voyous, bien au contraire !
De manière empirique – mon propos n'a pas vocation à se substituer à une étude d'impact –, quand je discute, dans mon département, avec des patrons, des employeurs – chacun utilisera le mot qu'il préfère –, qu'ils soient ou non à jour de leurs cotisations au Medef, la plupart d'entre eux reconnaissent qu'ils doivent prendre en charge cette formation.
Ils ne sont pas idiots : la générosité, c'est bien, mais quand elle rapporte, c'est toujours mieux ! S'il faut donner un peu de temps à certaines personnes pour mieux les former, mieux leur apprendre le français, la productivité horaire et la rentabilité en seront renforcées, nous le savons tous ; on ne sort donc pas de la logique de la performance économique.
Mais ayons plutôt un réel débat de société : que voulons-nous mettre ou ne pas mettre dans la loi ? Pour ma part, je suis persuadée que les entreprises, quelles qu'elles soient, peu importe leur taille, ont une responsabilité sociale et territoriale.