Être français se mérite ou s'hérite. Quel est le mérite d'un étranger fait français qui commet un crime ou un délit en France ? Pour quelle grande raison devrions-nous le conserver au sein de la communauté nationale ?
À Marseille, selon les chiffres du ministère de l'intérieur, 55 % des crimes et délits sont commis par des étrangers, ce chiffre atteint 50 % à l'échelon national ; 25 % des prisonniers de France sont étrangers, sans tenir compte, malheureusement, des binationaux.
Même la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a validé en 2020 le principe de la déchéance de nationalité pour les terroristes. Il est urgent de l'étendre à ceux qui terrorisent les Français au quotidien, qui leur rendent la vie impossible en tuant, en pillant, en frappant, en dealant, en violant, en volant nos compatriotes.
Je m'en remets à l'analyse de Robert Badinter