J'ai entendu les propos de monsieur le ministre au sujet de l'amendement n° 61 rectifié, qui est bien sûr intéressant.
Pour autant, en l'adoptant, nous aurions toujours recours au procureur, qui pourra toujours contraindre un maire à procéder à un mariage, pour des raisons de conformité à la convention de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales.
Dans le cas de figure que notre collègue Olivier Henno décrivait, c'est-à-dire quand le mariage est visiblement blanc et implique une personne en situation irrégulière, le maire ne devrait pas se trouver dans cette situation et subir cette pression ; il devrait être possible d'externaliser le mariage à la préfecture.
Nous n'allons pas régler ce problème ce soir, mais je souhaite que, avec M. le ministre, nous nous engagions à régler cette question. L'amendement n° 61 rectifié, s'il permet d'avancer, ne suffit pas, puisqu'il ne vise qu'à offrir un délai.
Je retire cet amendement.