Je veux redire ici que ces amendes administratives, dont j'espère que le nombre croîtra, car elles sont plus efficaces que les sanctions pénales, abondent le budget de l'État, qui lui-même en réaffecte le produit – 31 millions d'euros pour le dernier exercice – au budget de l'Ofii. Quoi qu'il arrive, je le précise, le montant de ces amendes est inférieur à ce que nous versons à l'Ofii, dont nous avons fait augmenter le budget de 45 % en un quinquennat – et ce budget continue d'augmenter.
Vu les engagements que nous avons pris depuis le début de l'examen de ce texte – je pense à l'avancée sur les cours gratuits, fruit d'une coconstruction du groupe communiste et du Gouvernement –, les recettes de la contribution seront très largement inférieures à ce que nous devons verser à l'Ofii, car il faudrait beaucoup trop d'amendes pour arriver aux sommes voulues.
Il s'agit, avec cet amendement, de faire en sorte que la sanction administrative à laquelle s'exposent les employeurs de travailleurs sans-papiers puisse être prononcée plus rapidement par le préfet, indépendamment des sanctions pénales qui ont été évoquées tout à l'heure.
Et, j'en prends l'engagement solennel, le produit de ces amendes administratives abondera intégralement le budget de l'Ofii : ainsi tout le monde est rassuré.