Cet amendement déposé par Maryse Carrère, présidente de notre groupe, vise à supprimer l'article 2 bis.
Si cette disposition, adoptée par le Sénat en commission, devait subsister, on ajouterait une condition pour l'accès à la nationalité française d'un enfant né en France de parents étrangers. Celui-ci devrait « manifester sa volonté » d'acquérir la nationalité française. En d'autres termes, l'accès à la nationalité française pour ces enfants et adolescents qui n'ont, le plus souvent, pas connu autre chose que la France cesserait d'être automatique.
Notre commission a donc décidé de faire renaître les lois Pasqua.