Intervention de Anne SOUYRIS

Réunion du 7 novembre 2023 à 14h30
Immigration et intégration — Article 1er İ

Photo de Anne SOUYRISAnne SOUYRIS :

Je m’associe aux propos de Mme Rossignol. En effet, l’urgence n’a pas de sens en l’espèce.

Reprenons l’exemple du centre de rétention administrative dans lequel je me suis rendue la semaine dernière. Voilà quelques mois, il y a eu un suicide ou, plus exactement, quelqu’un est mort après avoir subi des crises psychiatriques graves ; on n’a pas su réagir à temps, il n’a pas reçu les soins nécessaires. Quand était-ce urgent ? Personne ne l’a su à l’époque et personne ne le sait aujourd’hui encore.

Par ailleurs, quand on m’a parlé des problèmes psychiatriques dans ce centre de rétention administrative, un infirmier m’a raconté que l’on adressait certains malades à l’hôpital, qui les renvoyait immédiatement ; in fine, leur situation psychiatrique empire. Si le problème d’urgence est traité, le problème chronique ne l’est donc pas.

Le manque est chronique, et il est important d’y répondre au moyen d’une véritable prise en charge.

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