Il vient d’être défendu : l’amendement qui nous a été présenté par Mme Eustache-Brinio a le bon goût d’être identique à celui des rapporteurs !
Je le dis avec prudence, je l’avoue : je sais à quoi je m’expose. C’est en effet le grand retour de l’appel d’air : la disposition qui vous est proposée est conçue comme une disposition « anti-appel d’air », puisqu’il s’agit de décaler de cinq ans le moment à partir duquel la personne entrée sur le territoire pourra bénéficier de nos aides.
J’imagine assez le type de grief ou de reproche auquel nous nous exposons. Reste que les motifs de l’amendement sont très clairs.
Il nous semble, du point de vue de la solidarité nationale, qu’il n’est pas scandaleux d’aménager une sorte de délai de franchise ou de viduité – je ne sais comment l’appeler –, avant que le plein bénéfice des dispositions sociales dites non contributives ne soit acquis à l’étranger.