Je remercie M. le ministre d'avoir si bien détaillé ce que sont les LRA, en disant qu'il suffisait de prendre rendez-vous avec le préfet, que ce dernier était facile à trouver. Nous savons à peu près faire notre boulot de parlementaires, et nous arrivons en général à trouver la porte de la préfecture…
Ma question porte sur les lieux de mise à l'abri, qui constituent un non-sens juridique. J'aimerais que vous reveniez sur ce sujet : il y a eu plusieurs condamnations. Nous avons pu voir de nos propres yeux les problématiques existant en matière d'encadrement juridique. Ces lieux se multiplient et s'agrandissent.
J'avais justement fait une demande écrite auprès du préfet de Nice pour visiter ce lieu de mise à l'abri, qui m'a répondu dans un premier temps que je ne pouvais pas le visiter, car il ne s'agissait pas d'un lieu de rétention. Nous y sommes tout de même allés, et nous nous sommes rendu compte qu'il s'agissait bien d'un lieu de rétention. On voit qu'il y a un petit flou.