Je voudrais revenir sur les propos de M. Gay : « Nous avons une dette envers ces pays. »
L'aide publique au développement, en France – vous n'êtes probablement pas sans le savoir, en réalité –, est de toutes les missions budgétaires de l'État celle dont les crédits ont le plus augmenté en pourcentage depuis 2017. Mais ça ne vous suffit pas ! §
Vous donnez, comme à votre habitude – c'est votre ADN –, dans la culpabilisation permanente : si ces pays ne décollent pas économiquement, c'est encore à cause de la France, selon vous ! C'est la faute de nos entreprises qui, selon vous, les exploitent.
Mais enfin, nos entreprises ne s'y trouvent pas par la force militaire : elles s'y trouvent parce qu'elles ont signé des contrats avec les gouvernements de ces pays qui, je vous le rappelle, mon cher collègue, sont indépendants depuis des années. Ils décident donc par eux-mêmes et pour eux-mêmes. S'ils n'arrivent pas à arracher leur population à la misère, ce n'est pas la faute de la France, qui met la main à la poche toujours davantage chaque année !