Il faut tenir sur nos deux jambes : la première – je ne rouvre pas le débat de ces derniers jours, je vous rassure, mes chers collègues – consiste à régulariser celles et ceux qui, de fait, sont employés et travaillent en France, et représentent une force active dans la production des richesses de notre pays ; la deuxième consiste à sanctionner les chefs d’entreprise qui, prospérant sur l’exploitation de l’homme par l’homme, ne jouent pas le jeu et font baisser le coût de la main-d’œuvre par l’embauche de travailleurs sans-papiers.
Voilà le sens dans lequel nous avançons avec vous, monsieur le ministre.