Cette situation pose en soi problème. Et vous y ajouteriez un marchandage sur l’éventuelle restriction de l’aide publique au développement ? Mes chers collègues, les bras m’en tombent ! Sur un certain nombre de domaines, monsieur le ministre, nous vous avons entendu arguer que vous n’étiez pas compétent. Et voilà que vous pourriez être aussi ministre des affaires étrangères ?
J’ajoute, en y insistant, que beaucoup des pays qui bénéficient de l’aide au développement sont des pays à l’égard desquels nous avons une dette ! De nombreuses grandes entreprises françaises continuent d’y exploiter des hommes et des femmes, mais aussi les matières premières. Et nous déciderions qu’à défaut de laissez-passer l’aide au développement serait restreinte ?
On ne peut pas laisser passer cela à vingt-trois heures trente !