Cet amendement vise à supprimer les aides financières au retour et à la réinsertion des étrangers dans leur pays d’origine prévues par le code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile, le Ceseda, comme c’est déjà le cas à Mayotte.
En quoi ces aides consistent-elles ?
La liste est longue : une aide administrative pour la préparation du voyage ; une prise en charge des frais du voyage ; une allocation de 650 euros pour la personne expulsée, et du même montant pour son conjoint ou sa conjointe et ses enfants ; une allocation forfaitaire complémentaire de 150 euros si la personne possède un passeport en cours de validité ; une allocation destinée à faciliter la réinsertion dans le pays de retour, d’un montant de 400 euros pour une personne isolée, 300 euros pour un enfant mineur à charge et 800 euros pour un couple.
À cela s’ajoutent éventuellement une aide technique et un suivi de projet dans le pays de départ. L’Ofii peut également décider d’accorder une majoration de cette aide financière, dont le montant peut atteindre 1 200 euros. N’en jetez plus, la coupe est pleine ! Elle déborde, même…
Sur le plan économique, avec des prélèvements obligatoires qui atteignent 45 % du PIB, l’État français doit stopper la redistribution injustifiée. Selon l’OCDE, les aides sociales versées par la France aux étrangers représentent déjà 15 à 20 milliards d’euros par an. Bruno Le Maire nous a dit que nous étions à l’euro près. Les Français, oui ; mais l’État, avec notre argent, toujours pas !
L’État doit cesser de faire preuve de générosité envers le monde entier, au point d’apparaître comme un guichet social pour le tiers-monde et d’inciter à l’immigration.