Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, après une semaine de débat en séance, nous sommes appelés à nous prononcer sur un texte qui est d'abord le fruit de la volonté politique du Gouvernement, puis celui d'un compromis, lequel doit nous permettre d'avancer.
Au-delà des postures, l'essentiel est bien là : il s'agit de relever les défis posés à notre pays comme à tous les pays européens en maîtrisant mieux les flux migratoires, car il est absolument nécessaire de mieux protéger nos compatriotes des délinquants étrangers et de réussir l'intégration de ceux qui ont vocation à rester sur le territoire national.
La volonté politique du Gouvernement est claire : adapter notre droit aux nouvelles réalités migratoires que connaissent tous les pays avec lesquels nous pouvons être raisonnablement comparés, en corrigeant une trajectoire qui n'est pas soutenable dans la durée pour notre cohésion nationale.
Nous nous réjouissons, d'abord, de la bonne qualité, dans l'ensemble et sur un sujet aussi passionné, des débats qui ont eu lieu au sein de notre hémicycle.
J'adresse nos remerciements à M. le ministre de l'intérieur, pour son sens de l'écoute, du dialogue et du compromis, à nos deux rapporteurs, pour le sérieux de leur travail, et au président de la commission des lois, Jean-Noël Buffet, sans qui – j'en suis certain – nous ne serions pas arrivés à ce point d'équilibre.