Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, nous voici donc parvenus au terme du parcours chaotique de ce projet de loi, plus d'un an après sa présentation en conseil des ministres et huit mois après son examen en commission des lois.
Avec cette vingt-neuvième loi sur l'immigration, on nous promettait de contrôler l'immigration et d'améliorer l'intégration. M. le ministre de l'intérieur avait résumé ce texte par cette formule : il s'agissait d'« être gentil avec les gentils et méchant avec les méchants ».
Un an plus tard, l'intégration a totalement disparu du texte.