Aujourd'hui, il est clair qu'il faut honorer le rendez-vous du financement comme de la gouvernance de cette branche. La CNSA est-elle toujours, par exemple, l'outil le plus adapté à cette gouvernance ? Il faut lancer ce chantier.
Sur le plan fiscal, je soutiens qu'il faut à la fois de la stabilité et de la visibilité, même pour les grandes entreprises. Je ne suis pas du tout opposé à l'idée d'une contribution exceptionnelle, mais seulement s'il s'agit de financer des dépenses exceptionnelles. On ne saurait utiliser un tel instrument pour abonder un budget durable tel que celui de l'autonomie. Cela n'aurait pas de sens et nous conduirait très vite à rechercher d'autres modes de financement.
Il est donc impératif d'engager un débat sur la branche autonomie : il lui faut une gouvernance ainsi qu'un financement durable. Cela dit, par pitié, n'en décidons pas par simple amendement : ne procédons pas comme nous l'avons fait pour la création de la branche elle-même ! La financer par une contribution exceptionnelle appliquée à des profits exceptionnels n'aurait pas de sens et ne servirait pas la cause que nous défendons.