Nous sommes tous d'accord sur un point : nous assistons de plus en plus à une financiarisation du monde de la santé, qui concerne en particulier les âges les plus vulnérables de la vie.
Ma collègue a parlé de la maltraitance dans les crèches, sujet qu'a pointé l'inspection générale des affaires sociales (Igas) dans un rapport récent, dans lequel, d'ailleurs, un lien et une comparaison sont faits avec la situation des Ehpad.
Le deuxième âge vulnérable correspond bien sûr au grand âge et à la perte d'autonomie – je ne reparle pas de l'affaire Orpea, qui a déjà été longuement commentée.
Monsieur le ministre, vous venez d'affirmer que la taxation n'était pas toujours la bonne solution. En ce qui concerne les grands groupes, qui n'ont d'autre dogme que l'argent, d'autre raison d'être que le profit, toucher à leurs bénéfices peut emporter des conséquences favorables.
Je suis profondément convaincue que les mesures ici proposées, parce qu'elles les touchent au portefeuille, parce qu'elles mettent à mal leurs profits, ne peuvent être qu'intéressantes. Il faut donc adopter ces amendements !