Cet amendement a pour objet l'application au sein d'établissements implantés dans des régions où les coûts sont plus élevés de coefficients géographiques aux tarifs nationaux de prestations. Sont notamment concernés l'Île-de-France, la Corse et les outre-mer.
Les zones frontalières sont confrontées à des difficultés particulières du fait de la concurrence avec des pays comme le Luxembourg ou la Suisse : le personnel soignant s'y voit offrir des rémunérations substantiellement supérieures – jusqu'à trois à quatre fois plus élevées !
Cette difficulté est accrue dans le contexte de crise de l'attractivité des professions médicales. Dans le Jura, dans l'Ain, dans la Moselle ou encore dans le Doubs, les établissements hospitaliers sont confrontés à des problèmes de recrutement et de fidélisation du personnel.
Il est vous est dès lors proposé, mes chers collègues, d'accepter l'application du coefficient géographique dans ces zones.