Finalement, tout cela est sans doute le signe que le référendum que nous proposons est la seule issue démocratiquement viable sur ce sujet. Les Français, nous le savons, soutiennent les dispositions que nous défendons, au premier rang desquelles figurent la fin du droit du sol et la priorité nationale.
Dès lors, je profite de l'occasion qui m'est donnée pour réaffirmer notre vision de la communauté nationale. Comme le disait Jacques Bainville dans son Histoire de France fondatrice : « Le peuple français est un composé. C'est mieux qu'une race. C'est une nation. »
Quelques décennies plus tôt, Renan expliquait que la nation résultait d'une adhésion collective. Celle-ci trouve évidemment ses sources non pas dans l'ethnie ou dans les origines, mais bel et bien dans le regroupement autour d'une volonté et de valeurs communes.
Telle est notre vision de la France : une volonté commune d'aller vers une même destinée. Dès lors, l'immigration ne peut avoir lieu sans un consentement mutuel des arrivants et, surtout, des accueillants.
Les Français ne sont ni racistes, ni xénophobes, ni fondamentalement opposés à une immigration raisonnable.