Permettez-moi de rappeler un chiffre alarmant : 33 000 personnes décèdent des suites d'une résistance aux antibiotiques. En 2050, dans le contexte actuel, si rien ne change, 240 000 décès seront liés à cela.
C'est pourquoi nous présentons cet amendement, qui représente à nos yeux un enjeu de santé publique et de bien-être individuel. Nous défendons l'obligation, pour la pharmacie d'officine et la pharmacie à usage intérieur, de délivrer les antibiotiques à l'unité. Cette distribution à l'unité permet de réduire le risque d'erreur médicamenteuse, la confusion ou l'oubli de doses par les patients. Elle favorise la bonne prise et l'efficacité des thérapeutiques.
C'est aussi un enjeu environnemental et économique, la distribution à l'unité permettant d'éviter le gaspillage. Cet amendement offre sécurité et efficacité à nos concitoyens et permet d'éviter la pénurie, en corrélant prescription du médecin et délivrance du médicament.