Vous venez d'évoquer, monsieur le ministre, des questions qui seront abordées dans la suite du texte.
Je veux insister sur le rôle que vous pourriez avoir pour contrôler les industriels et les packagings. Nous connaissons tous des patients qui, après s'être fait poser trois points de suture dans leur établissement de santé de proximité – clinique ou autre –, ressortent avec des prescriptions pour cinquante boîtes de compresses, des champs stériles, des pinces, des ciseaux, etc. Avec cela, ils pourraient tenir un siège pendant vingt ans !
Les industriels devraient être mis à contribution. Le pharmacien est souvent obligé de délivrer un sac entier de compresses, ce qui est sidérant quand il s'agit de plaies très bénignes – sans parler de la note pour la sécurité sociale !