Cet amendement vise à encourager l'emploi de la contribution sur vente de gros pour financer la tenue de stocks d'avance dans les outre-mer.
Le calcul de cette contribution est inadapté aux outre-mer, car il ne prend pas en compte le nombre d'intermédiaires, l'octroi de mer, la vie chère, les situations de quasi-monopole, ou encore le nombre important de pharmacies rachetées par de grandes enseignes nationales, voire internationales. Tout cela fait que la majorité des officines achètent à flux tendu. Les stocks d'avance de ces médicaments sont donc localement insuffisants pour subvenir aux besoins des populations.
Cet amendement tend donc à prévenir à la fois une concurrence déloyale et les manques de médicaments qui pourraient découler du faible niveau des stocks dans les territoires ultramarins, situation qui peut se révéler dangereuse quand surviennent des aléas de transport ou des pénuries en Europe ou dans l'Hexagone, puisque les outre-mer passent après le réapprovisionnement européen ! Cette inégalité doit être réajustée. Tel est bien l'objet de cet amendement.