Je souhaite surtout réagir aux propos de Mme la rapporteure générale, qui parle d'or. Nous sommes bien sûr préoccupés par la situation financière de la sécurité sociale. Il convient de réaliser des économies, mais j'aurais eu beaucoup de mal à vous convaincre. À l'issue de ces vingt-cinq heures de discussion, nous avons dégradé un peu plus, soit de 1, 2 milliard d'euros, la situation de la sécurité. Ce n'est pas faute de l'avoir signalé lorsque j'ai vu arriver les amendements successifs qui ont mité à coup de 20 millions d'euros ou de 50 millions d'euros le rendement de nos cotisations sociales.
Je partage effectivement votre préoccupation : il est nécessaire de redresser les finances sociales. Mais je constate que c'est difficile. La preuve en est que nous sommes à présent – hélas ! – face à une situation plus dégradée qu'au départ, sans parler des 2, 5 milliards d'euros de financement amputés pour l'État.
Quoi qu'il en soit, j'ai eu plaisir à débattre ici avec vous, même si nous n'allons peut-être pas à aboutir à la conclusion que j'aurais aimé partager avec vous sur cet article 16.
Néanmoins, compte tenu de l'importance de cet article, j'émets sans surprise un avis défavorable sur les différents amendements de suppression.