Pour rappel, 80 % des hommes et des femmes seront infectés à un moment de leur vie par un papillomavirus.
Si, dans la grande partie des cas, ces infections disparaissent de manière naturelle, elles peuvent persister et évoluer vers des cancers. En France, 6 400 nouveaux cas de cancer sont ainsi causés, chaque année, par les infections HPV.
Plusieurs études sérieuses, consolidées, ont démontré l'efficacité des vaccins contre les papillomavirus, ainsi que le fait que le bénéfice-risque penche très certainement en faveur du bénéfice.
À cet égard, mon amendement vise à ce que l'on puisse mener des actions d'information en amont des campagnes de vaccination auprès des élèves et de leurs familles.
En effet, chaque fois que l'on parle de vaccination, nous recevons de nombreux courriers de désinformation – je suppose que, comme moi, chacun en a reçu ici. De fausses informations circulent et la peur est agitée.
Il importe que l'État s'engage dans une large campagne d'information. De fait, redresser un message négatif requiert dix fois plus d'énergie que passer un message positif !
Cet amendement a pour objet de souligner la nécessité d'une campagne d'information et de sensibilisation pour rassurer les enfants et les parents, en appui à la vaccination menée au niveau des collèges.