Comme pour les précédents amendements, il s'agit d'éviter le gaspillage des médicaments, lorsque leur forme pharmaceutique le permet.
Je souhaite attirer votre attention sur les conclusions de deux rapports récents. D'abord, le rapport de notre ancienne collègue Laurence Cohen sur la pénurie de médicaments et les choix de l'industrie pharmaceutique française nous alerte sur l'augmentation des signalements de ruptures par les pharmaciens. Ensuite, l'OCDE, dans son rapport relatif à la gestion des déchets pharmaceutiques des ménages, évalue la quantité de médicaments jetés en France à 17 600 tonnes par an.
Ces conclusions mettent en exergue une double problématique concernant notre mode de consommation des médicaments, celle de la pénurie, d'une part, celle de leur gaspillage, d'autre part. Ainsi, endiguer l'une impose d'agir sur l'autre, et inversement. Ce constat est confirmé et complété par les professionnels.
Cet amendement entend répondre à ce double objectif. Il s'inscrit dans une dynamique globale de réduction des déchets et de sobriété de la consommation, en permettant de lutter efficacement contre le gaspillage des médicaments.