C'est en effet un débat que nous avons déjà eu lors de l'examen de la proposition de loi Valletoux, mais si l'on revient à la charge, c'est que le problème reste entier.
La désertification médicale touche 90 % de notre territoire, que ce soit en zone rurale ou urbaine, comme dans mon département, la Seine-Saint-Denis, où on pourrait penser que la proximité avec Paris jouerait en notre faveur. Force est de constater que l'on rencontre les mêmes problèmes d'accès aux soins dans les zones très urbaines que dans les zones rurales.
Des travaux sont menés de manière transpartisane à l'Assemblée nationale. C'est une thématique qui dépasse les bords politiques. Il serait temps de laisser place à un peu d'imagination et d'accepter de passer par des solutions nouvelles, et beaucoup plus contraignantes pour les médecins.
Certes, il s'agit de professionnels libéraux, mais les médecins sont quand même très largement subventionnés par l'argent du contribuable.