Cet article prévoit une obligation de partage des transports sanitaires pour diminuer les dépenses de santé. Malheureusement, les usagers rencontrent déjà des difficultés majeures pour accéder aux transports sanitaires.
Nos concitoyennes et concitoyens situés en zone rurale subissent déjà le transport partagé, du fait d'une offre de transport sanitaire insuffisante.
Malheureusement, cette fausse bonne idée oblige des personnes immunodéprimées à voyager en groupe et allonge les temps de trajet ou d'attente de deux, voire trois heures de certains patients qui, par exemple, rentrent d'une chimiothérapie.
Absence et manque de respect, de confort, d'hygiène ou de dignité : voilà ce qui arrive déjà et ce qui risque d'être généralisé !
Cet article rendra par ailleurs complexe l'accès à certains rendez-vous par l'allongement du temps d'attente et de trajet pour les patients, alors même que les transports ne sont pas adaptés aux besoins spécifiques des patients, notamment pour les personnes en situation de handicap.