Je crains de cocher toutes les cases irritantes…
Premièrement, lorsqu'il existe un risque objectif de pénurie d'un médicament d'intérêt thérapeutique majeur, il est d'ores et déjà possible de porter la durée des stocks à quatre mois.
Deuxièmement – je m'aventure à présent en terrain glissant –, la Commission européenne est très attentive à la question des stocks nationaux. Elle considère en effet à juste titre qu'il y a non pas un marché français, italien ou anglais, mais un seul marché européen. En imposant des stocks trop importants, la France compromettrait la disponibilité des produits dans d'autres pays.
Troisièmement – je m'apprête à cocher une nouvelle case –, la réalité est telle aujourd'hui que si nos prescriptions sont trop dures, certains industriels risquent de se retirer du marché français.